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Yaoundé : Un atelier pour évaluer le guide d’actions citoyennes PDF Print E-mail
Written by Administrator   
Friday, 11 November 2011

C’était le 13 septembre dernier au siège du Service Oecuménique de la Paix (SeP) de Mvolyé.

C’est quoi un Guide ?  Pourquoi un Guide ? Deux questions posées à la vingtaine de participants constitués essentiellement des animateurs des réseaux de quartiers (RQ) et des responsables des mairies de Yaoundé, le 13 septembre dernier lors de l’atelier d’évaluation et d’harmonisation du guide d’actions citoyennes.

Selon la méthodologie de brainstorming, les réponses fusent de partout dans la salle. Jules Dumas Nguebou, l’un des orateurs de la session recadre le débat en précisant que toutes les réponses données vont en droite ligne de ce qu’est un guide, toutefois le guide d’actions citoyennes, quant à lui, permet « de résoudre le problème d’incoordination entre les acteurs et d’apporter une cohésion sociale », explique-t-il. Pour étayer ses propos, notre orateur illustre deux schémas des cas d’incoordination entre différents acteurs intervenant dans le cadre de l’amélioration des conditions de vies des populations d’un quartier qui y vont de manière solitaire et à la fin n’entraîne pas un changement réel au bénéfice des populations.

Le 1er, l’incoordination au niveau de la société civile (ONG, associations de développement, et les partenaires techniques et financiers intervenant dans une localité). « Si ces organisations qui travaillent très souvent sur les mêmes problèmes, évoluent en rang dispersé et dans un même environnement en utilisant les moyens différents, cela n’apporte pas un changement social véritable du quartier même après une longue durée d’action », commente Jules Dumas Nguebou. L’autre incoordination intervient au niveau des 3 groupes d’acteurs : OSC, entreprises du secteur privé et structures des services déconcentrés de l’Etat et CTD. « L’absence  de coordination et de concertation au niveau de ces acteurs ne profite pas aux habitants », appuie l’orateur.

Reconnaissance mutuelle

Exemple d’une action concrète de coordination : le cas des habitants du quartier Mokolo (Bloc 8) qui après avoir vu leurs maisons marquées par les croix de saint André « à démolir » par la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY), se sont concertés et ont élaboré un mémorandum et une lettre qu’ils ont adressés au MINDUH pour stopper les casses imminentes dans leur quartier. Cette action a réussi avec l’implication des OSC (ASSOAL, Mutuelle des mal logés et autres), de la Commune d’Arrondissement de Yaoundé II, de la CUY, des entreprises du secteur marchand, et des services déconcentrés de l’Etat qui ont su jouer leur rôle respectif. Par cet exemple, « on comprend que la coordination, la concertation, la participation des habitants et le dialogue entre acteurs et partenaires au développement sont les éléments incontournables d’une bonne gestion urbaine pouvant véritablement entraîner un changement, une transformation sociale significative », conclut Jules Dumas Nguebou qui conseille aux responsables des RQ et autres acteurs de développement d’utiliser le guide d’actions citoyennes entendu « de bonnes pratiques » en s’appuyant par exemple au début de toute action sur les 5 principes de la charte pour l’action locale qui font office de socle de ce document :  « la reconnaissance mutuelle, l’organisation des acteurs en vue du partenariat / dialogue, l’organisation des acteurs en vue du partenariat, le financement des actions partenariales et le travail à une échelle plus large et vaste ».

Redynamisation du Réseau des habitants du quartier

Visant entre autres à évaluer le niveau d’appropriation du guide d’actions citoyennes auprès des différents acteurs (OSC, entreprises du secteur marchand, pouvoirs publics), présenter et signer la charte pour l’action locale, l’atelier du jour avait également la prétention d’évaluer la mise en oeuvre des plans d’action 2010 des RQ. Sur ce dernier point,recommandation a été faite à tous les représentants des RQ de monter des propositions en fonction des canevas (Union Européenne et FSD) qui leur ont été donnés séance tenante afin que par la suite, le secrétariat permanent du RNHC puisse apporter son appui technique pour la finalisation desdits projets avant dépôt chez un éventuel partenaire financier. La journée a été clôturée par la remise des appuis financiers d’un montant de 30 000 Fcfa à chaque responsable de RQ. Cette modeste subvention devra, à coup sûr, permettre à ces animateurs de quartiers d’organiser des réunions d’identification des OSC en fonction de leur domaine d’intervention et mettre sur pied un comité de réflexion de l’animation de leur localité autour de l’action suivante : se connaître mutuellement.

 
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